NOU SE LIMIÈ
(Haitian Creole, mis en musique par Sydney Guillaume)
Pitit limiè pa rete nan fè nwa; Verite ak Lanmou pi fò pase la lwa. Depi nan kòmasman paròl la te pale: Tenèb ak mechanste te anvayi la tè; Tout bagay tap mache tankou devan dèyè. Granmèt la deside mete lòd nan dezòd. “Dieu dit: Que la lumière soit et la lumière fut”. Limiè nan linivè, limiè nan fon kè nou. Nou se solèy, nou se chalè,Nou dwe klere nan tout fè nwa. Nou se zetwal, nou se limyè,Nou dwe briye pou tout la tè. Gen anpil bon bagay nan bèl flanm limiè-a: Limyè la konesans ak limyè devlopman, Limyè bon konprann ak limyè konpasyon. Limyè la verite ak limyè dignite. Limyè la sajès ak limyè la jistis. Limyè libète ak limyè lesperans. Nou se solèy, nou se chalè, Nou dwe klere nan tout fè nwa. Nou se zetwal, nou se limyè, Nou dwe briye pou tout la tè. Pitit limiè, pa rete nan fè nwa; Verite ak Lanmou pi fò pase la lwa. Nou se limiè, Limiè se nou. An nou klere jou aprè jou. -Gabriel T. Guillaume/ Septembre 2013 |
Traduction française
NOUS SOMMES DES ÊTRES DE LUMIÈRE
Les enfants de lumière évitent les ténèbres ;
Vérité et Amour sont plus forts que les lois.
Au commencement était la Parole.
Les Ténèbres et le Mal ont envahi la Terre.
Partout c’est le chaos, un monde sans dessus-dessous.
Dieu étendit la main, tout devient harmonie.
Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut.
Lumière dans l’univers et au fond de nos cœurs.
Nous sommes soleil, source de chaleur ;
Nous sommes lumière dans les ténèbres.
Nous sommes étoiles, champ de lumière
Qui doit briller sur toute la terre.
Que de merveilles au sein de cette flamme !
Lumière de la Connaissance et du Développement.
Lumière de l’Intelligence et de la Compassion.
Lumière de la Dignité et de la Vérité.
Lumière de la Sagesse et de la Justice.
Lumière de la Liberté et de l’Espérance.
Les enfants de lumière évitent les ténèbres.
Vérité et Amour sont plus forts que les lois.
Nous sommes la Lumière et la Lumière, c’est nous.
Puissions-nous briller jour après jour.
L’être humain, de par sa nature d’être créé, est inexorablement déterminé à l’expérimentation de la matière. Le charnel, la violence, les contradictions, les limitations, la souffrance, la détérioration, la mort, toutes ces contre-valeurs, incompatibles à l’être spirituel, sont inhérentes à toute nature créée.
En dépit cette réalité inéluctable, il apparait de plus en plus évident que cette création, y compris l’être humain, détient en son sein une ‘’matrix’’, un code, une intelligence, ‘’une cellule divine’’ qui la relie indubitablement à cet univers spirituel apparemment inaccessible. Bien comprendre le Réel devrait nous amener à la contemplation du Divin ; j’ai développé cette hypothèse dans une plaquette du même nom : COMPRENDRE LE REEL, CONTEMPLER LE DIVIN.
Par ailleurs, l’histoire authentique de l’Humanité révèle l’existence de certaines civilisations dites de l’Age d’or, avant la disparition de l’Atlantide. A cette époque, les humains avaient, semble-t ’il, des relations exceptionnelles avec le Surnaturel, ce qui leur permettait de vivre en plénitude les grandes vertus spirituelles et de réaliser des merveilles qui demeurent encore mystérieuses pour notre temps (cf. : les Pyramides).
En ce siècle de débandade inexplicable, ne serions-nous pas en train de vivre ce tournant décisif qui nous introduit lentement mais sûrement vers cette ambiance de générosité et d’harmonie bienfaisantes, en dépit des errements du monde matérialiste et de son irrésistible attachement à la violence et au mal systémique.
Puissions-nous vivre stoïquement cette phase apocalyptique, avec au fond du cœur cette espérance salvatrice sans doute conforme au plan divin. Puisse cette espérance déterminer nos paroles et nos actes.
GTG/ février 2024