L’HUMAIN SURVIVRA-T’IL
À LA SILICON VALLEY ?
Le peu que l’on puisse connaître de ce nouvel empire technologique enveloppé autant de performances extraordinaires que de perspectives imminentes et de mystères effrayants, l’attitude hégémonique et absolutiste mise ostensiblement en exergue par les quelques détenteurs de cette puissance aveugle et envahissante, tout cela suffit amplement pour déclencher cette crainte légitime pour l’avenir de l’être humain en particulier, et de la création tout entière.
La nouvelle philosophie qui alimente cette machine infernale s’est débarrassé au fil du temps de toute entrave morale, de toute émotion dérangeante, pour laisser libre cours à l’expérimentation outrecuidante et au dogmatisme indécent. La notion de conscience qui constitue jusqu’à date le guide, la référence de toute démarche humaine, est reléguée de façon arrogante aux poubelles de l’histoire.
La science sous toutes ses formes ne peut être qu'au service de l’humain.
Le légendaire équilibre diplomatique et le sens aigu de l’histoire qui caractérisaient hier encore les fragiles et épineuses relations internationales, sont partis en éclats face à la montée fulgurante et à la toute-puissance affichée de Silicon Valley et de ses Institutions transnationales.
Heureusement, nous ne faisons pas face à un coup d’essai ;
L’histoire humaine est jalonnée de mégalomanes et d’apprentis divins. . Des déclarations intempestives suivies malheureusement de dispositions impérialistes agressives ne tiennent nullement compte du réel brutal de l’histoire longue de l’humanité. Les variables historiques aussi bien que les indicateurs sociaux (mouvements démographiques, l’interdépendance irrémédiable des États, l’éveil des consciences, la décolonisation des savoirs) toutes ces références pertinentes incontrournables ont des impacts bénéfiques sur les agendas des Oppresseurs de tous les temps et de tout acabit. Le réel récupère ses droits.
Ces tyrans démoniaques finissent toujours les quatre fers en l’air, en laissant malheureusement derrière eux des océans de larmes et de sang, des montagnes de cadavres et de décombres. Hélas, ainsi va la vie ! Il est dommage que les élites bien-pensantes, les détenteurs d’une certaine intelligence critique, les autorités morales installées mettent du temps à réagir face au déploiement catastrophique des courants despotiques.
Société des Nations, Nations Unies, Convention de Genève, Déclaration générale des Droits de l’Homme et du Citoyen, les leçons sont apprises mais souvent oubliées. La conscience universelle est sans doute invincible, mais c’est à chaque citoyen de la raviver, d’en maintenir la flamme « jusqu’à la victoire finale ».
GTG/ janvier 2025