2024-2025, LES ANNÉES CHARNIÈRES POUR NOTRE TEMPS

2024-2025

LES ANNÉES CHARNIÈRES 

POUR NOTRE TEMPS

Il y a de ces temps, il y a de ces époques, de ces moments, de ces années, il y a de ces circonstances, de ces évènements, de ces courants, il y a de ces personnalités, de ces leaders, de ces prophètes, de ces intelligences-prodiges qui constituent des pièces charnières dans l’histoire longue  de notre Humanité. Il ne fait pas de doute que les années 2024-2025 sont marquées de plus en plus,  et  souvent de façon significative, par l’appartion des réalités autant étonnantes que complexes, et par l’émergence de figures hors du commun dans différentes communautés à travers le monde, tant dans des domaines scientifiques que spirituels.

Ces réalités et ces situations, aussi bien individuelles que collectives,  exposent de façon nette et claire une démarcation subtantielle entre le temps qui les précèdent et les périodes qui les suivent. Pour illustrer cet état de choses exceptionnelles, l’énumération de quelques faits nationaux et mondiaux suffira amplement ; ces faits se sont déroulés avant, s’intensifient pendant et se poursuivront bien après ces dites  années. On peut citer entre autres :

  • Les stupides guerres des grands empires, les démarches sidérantes des grands courants religieux qui se disputent  la domination et la gestion du monde, selon leurs visions propres.
  • L’éclatement progressif de ‘’l’Universel’’ avec sa tendance globalisante, sa rhétorique dogmatique et sa stratégie agressive et inhumaine.
  • La dislocation de l’Union Soviétique avec l’effondrement du mur de Berlin.
  • Le déclin de plus en plus évident de l’emprise occidentale sur les peuples colonisés.
  • Les diverses interventions surprenantes au Moyen-Orient et le démentalement du monde arabe sous prétexte d’y établir la démocratie et le respect du droit des femmes.
  • L’affirmation décisive des Etats du Sael face à l’arrogance anachronique des anciennes puissances colonisatrices.
  • Le rejet quasi systématique de la domination religieuse, politique, économique par les nouveaux courants de pensée à tendance plus humaniste.

 Cette nomenclature, sans doute partielle, met en lumière l’importance et la signification de cette décennie 2020-2030 et l’allure charnière que revêtent ces deux années 2024-2025. Le monde entier, y compris l’être humain lui-même, est en train de subir des transformations radicales. Définitivement, les notions de Dieu et de César seront reformatées, envers et contre tout. A chacun son choix selon sa vision.  Lisez. 

DIEU  ET  CÉSAR

De tous temps et en tous lieux, l’humain cherche désespérément à établir des relations privilégiées avec l’au-delà suprême, et chaque peuple s’évertue à définir sa supériorité en fonction de son élection probable par le divin. 

La tendance des institutions ecclésiales à se laisser envahir par les propositions du monde séculier a créé des situations scabreuses qui se sont révélées extrêmement dommageables pour l’une et l’autre de ces deux entités. 

Autant les autorités religieuses se réfèrent souvent aux  responsables politiques pour garantir  leur sécurité matérielle et financière, autant les dirigeants des états profitent largement de leurs accointances avec les églises pour asseoir leur pouvoir et leur  domination sur leurs populations. Il est de notoriété publique que les trois grands pouvoirs, politique, économique et religieux se mettent souvent d’accord pour la gestion du monde. Mais, les résultats ne sont pas toujours reluisants, comme nous le constatons malheureusement.

Il est sans doute important de souligner l’apport combien bénéfique que des gens d’églises ont consenti dans la construction de nos civilisations, et ce, à partir de leurs convictions religieuses. Cependant, on ne saurait logiquement  organiser et gérer nos sociétés civiles en fonction de nos  croyances, et sur des bases  de conceptions purement théologiques.

Quand, dans une perspective inavouée de soudoyer les masses, certains politiciens prétendent que « tout pouvoir vient de Dieu », on assiste alors à une exploitation pure et simple d’une sentence biblique pour des intérêts de domination. L’acquisition du pouvoir temporel ne saurait être aujourd’hui la conséquence d’une décision purement divine.

Le recours à la Transcendance en général, la référence  au message évangélique ou à toute autre inspiration de sagesse culturelle peuvent toutefois constituer des démarches louables  dans une perspective d’amélioration de la gestion de notre monde, en dehors de tout échafaudage théocratique.

 Dans mon  ouvrage intitulé ‘’REDÉFINIR LE VIVRE ENSEMBLE’’  il a été clairement mis en évidence le danger inévitable qu’encourt toute démarche visant à confondre de façon simpliste la vision religieuse et l’organisation des Etats. Il a été démontré en l’occurrence que « cette orientation se cristallise à travers l’organisation même de structures étatiques devant êtres régies  par des constitutions théocratiques. L’Etat d’Israël avec la Torah, l’Etat du Vatican avec la Bible, les Etats Islamiques avec le Coran sont les références les plus significatives de cette volonté d’emprise du religieux sur le profane, ou à l’inverse, de l’utilisation par le profane du religieux, souvent pour des motifs  inavoués de  domination et d’exploitation » 

L’Etat d’Israël 

A partir de l’ancêtre Abraham, considéré comme le père du Monothéisme, cette population de quelques familles s’est constituée progressivement comme le peuple élu du Dieu unique et tout-puissant, à l’encontre des autres conglomérations de l’époque qui adoraient toute une panoplie de divinités. L’histoire chaotique des relations entre le divin et ce peuple élu devenu Israël, constitue l’essentiel du discours de la Torah. Cette nouvelle loi qui régit les relations de Jéhovah d’avec son peuple élu, a forgé du même coup la base constitutionnelle officielle de la nation d’Israël.

Cet état de fait quasi irréversible, cette combinaison Etat/Religion a été et demeure une énigme pour l’ensemble des civilisations qui ont marqué l'évolution du monde.. Aujourd’hui encore, en dépit des avancées spectaculaires de l’intelligence humaine, le siècle de l’Informatique reste béat face l’inconcevable conflit judéo-palestinien qui stigmatise l’absurdité même de cette perspective théocratique de la gestion du monde.

L’Etat du Vatican

L’aventure chrétienne qui a suivi  et conforté l’expérience judaïque, n’a pas échappé à la tentation de l’intolérance et de la domination.  La politique Constantine  demeure pour l’histoire de la Chrétienté toute entière, toutes dénominations confondues, une preuve évidente de l’incompatibilité des deux démarches les plus fondamentales de l’expérience humaine, l’organisation de l’ici-bas temporel et  la poursuite de l’au-delà éternel. 

L’Etat du Vatican et ses nombreuses succursales à travers le monde constituent un dilemme inextricable face au message de salut du Fils de l’Homme. « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde », déclare le Prophète de Nazareth. « Vous êtes le ferment dans la pâte. Vous êtes le sel de la terre ; si le sel s’affadit, avec quoi la salera-t’on ?   Toutes les démarches du Pape Françoiss’efforcent, de façon laborieuse, à renverser la tendance de l’administration vaticane embourbée dans des considérations séculières fort douteuses, pour l’orienter vers un vécu plus authentique du message chrétien. 

L’Etat Islamique / Le Khalifa

La percée énigmatique du mouvement djihadiste dans les entrailles du monde occidental met fortement en péril l’équilibre des nations. Le motif économique qui est souvent à la base de toutes les grandes guerres qui ont marqué l’histoire de notre Humanité, semble céder singulièrement sa place à des considérations religieuses. L’Orient islamiste semble déterminé à relever le défi du matérialisme occidental envahissant. 

L’Orient versus l’Occident

Ce conflit prétendument religieux et qui ne date pas d’hier, est ouvert à toutes les atrocités. La Convention de Genève et autres garde-fous de guerre volent en éclat face à ces déferlements de violence et de haine. D’un côté, les allégeances se multiplient à l’endroit de l’Organisation de l’Etat Islamique (OEI, AL-Qaeda, Isis, Hamas, Esbola), et les nouveaux adhérants  rivalisent en attentats spectaculaires et répugnants. D’un autre côté, les puissances occidentales s’empressent de forger des coalitions à l’emporte pièce, dans un concert de mensonges et d’ententes factices, agrémentées de bombardements aveugles et dévastateurs.

Jéhovah, Allah, le Père Eternel, les dieux de tous poils, avec la complicité de nos dirigeants politiques et religieux, semblent déserter leur territoire céleste, et décident de s’affronter « au finish » sur la terre des humains. Sommes-nous déjà parvenus dans la terrible Vallée d’Armageddon, pour le combat final entre le Bien et le Mal, tel que prédit dans le Livre de l’Apocalypse ?

Nonobstant ces fameuses prophéties souvent évoquées pour justifier les grands évènements contemporains, il y a vraiment lieu des réfléchir profondément sur les défis de l’heure. Cette présente analyse n’est qu’un essai parmi tant d’autres, pour essayer de comprendre les lignes maitresses des décisions  et dispositions majeures qui caractérisent ce Nouvel Odre Mondial en pleine gestation. 

Il est encore temps pour l’être humain d’orienter son destin, de travailler à une rupture effective aussi bien au regard des paradigmes constitutionnels qu'au niveau des dispositions concrètes, en dépit de la puissance malfaisante de quelques-uns et de la naïveté insouciante de beaucoup d’autres. A chacun d’en prendre conscience et de réagir dans le sens du Bien, du Beau et du Vrai, sentiments inscrits au cœur de tous par le divin Créateur.

GTG/ février 2025

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