A mes camarades de l’OSHAM et de POINT-VIRGULE
FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ? !
Extraits du livre : REDÉFINIR LE VIVRE ENSEMBLE. (p40 à 45)
3. -ON EST PIÉGÉ !
Définitivement, le mot n’est pas trop fort et toute personne digne de foi ne saurait nier l’évidence d’une telle constatation. Le piège dont il est question est visible de partout et remonte de si loin que la grande majorité des “piégés” se résigne à l’accepter comme un fait normal.
En effet, il est surprenant de voir avec quelle légèreté, avec quelle naïveté, beaucoup d’entre les humains, en dépit de toutes les informations disponibles, applaudissent à tour de bras les élucubrations de certains de ces « brasseurs d’affaires », de nos hommes politiques et religieux. Ils ne se donnent même pas la peine de se demander quelles sont les réelles motivations de ces prêcheurs à peau d’agneau. Aussi, il n’est vraiment pas nécessaire pour ces naïfs de s’étonner quand par mégarde les oreilles du lapin sortent du chapeau magique.
Des mensonges éhontés, des malversations à visière levée, des combinaisons à l’allure “mafiosique” sont très souvent enregistrés dans les arénas sociopolitiques internes aussi bien que dans les conflits internationaux. En dépit des grandes institutions mises en place à la suite des abominables guerres mondiales, justement pour épargner l’humanité de ces absurdités meurtrières, les hommes politiques refusent d’entendre raison et recommencent régulièrement leurs jeux macabres. « Ils traitent des humains comme des chiens, et s’étonnent que ceux-ci se mettent à les mordre», dénonce le philosophe français Michel Onfray.
Dans ces conditions, nous assistons impuissants à l’escalade de cette violence qui s’inscrit dans une spirale diabolique de vengeance après vengeance, avec un refus systématique d’aller au fond des choses, à la racine du mal, aux causes réelles de la déflagration mondiale. A l’inverse, les antagonistes se gavent de discussions périphériques qui n’ont pour objectif final que de noyer le poisson.
Il ne sert pas à grand’ chose, l’histoire nous en donne la preuve, que des dirigeants politiques, se souciant davantage de leurs perspectives électoralistes et de leurs privilèges commerciaux avec les Etats, se lancent tête baissée dans des guerres sans grandeur, et sans issues vraiment profitables pour leurs collectivités.
Cette politique à courte vue, aussi bien nationale qu’étrangère, est souvent truffée de combines et de combinaisons indécentes, de démarches spectaculaires sans bénéfices réels, et ce, à travers une diplomatie de mauvais aloi, alimentée par l’émoi et par l’évocation de fausses indignations face aux révoltes des populations exploitées. La meilleure justification que les exploiteurs trouvent à cette violence institutionnalisée est de déclarer coupables leurs victimes. Les « croisades », les invasions, les purges, les interventions policières se font le plus souvent au nom du bien, de la civilisation, de la démocratie, pour combattre le mal et rétablir l’ordre contre les révoltés, les païens et les sauvages.
“La Politique, déclare-t’on, n’est pas un jeu pour les enfants de chœur.” On finit par admettre que la victoire appartient aux plus forts et aux plus rusés. Le mensonge, les tractations de toutes sortes, « les deals sans vergogne » semblent faire partie inhérente de l’univers politique. Le code de l’honneur, le respect de la parole donnée, la recherche du bien commun, la poursuite de l’intérêt collectif, le souci du bien-être réel de l’humain semblent devenir de plus en plus des préoccupations dépassées.
Les approches humanitaires et les considérations caritatives ne font partie des agendas politiques que pour répondre à la nécessité d’un certain décorum, surtout dans le cadre des promesses électorales et la mise en place de programmes de solidarité communautaire apparente.
Les partis politiques installés, les grandes associations professionnelles reconnues, les mouvements d’émancipation de la femme avec pignon sur rue, les organisations caritatives, toutes ces entités absolument nécessaires dans une recherche légitime de bien-être pour tous, finissent souvent par oublier leurs généreuses motivations premières, pour se conformer aux exigences de « l’ordre établi » et aux intérêts personnels de leurs dirigeants.
Il est déplorable, en effet, que des Institutions sorties des matrices de la sagesse humaine universelle, jouissant en général d’une certaine notoriété, des Institutions telles « l’Organisation Nations Unies », « la Croix Rouge Internationale », « l’Organisation des Etats américains », « l’Union Européenne » deviennent, avec les circonstances et l’incongruité des décideurs mondiaux, des « boîtes de Pandore » où s’engloutit toute l’espérance humaine. Hélas ! Le grand Concert des Nations devient de plus en plus une triste valse de Coquins.
En effet, au regard de l’histoire dont le sens est perçu selon des critères moraux et intellectuels, l’échec de la violence est incontestable ; elle n’a fécondé qu’assassinats et destructions de toutes sortes. Elle a infiltré toutes les démarches humaines, même les plus magnanimes, au point que les grands courants philosophiques et religieux se retrouvent souvent empêtrés dans des dérives étonnantes, bien loin de leur bienveillance et générosité originelles.
Aussi, il est indéniable que la porte de sortie de cette spirale de violence, de cet imbroglio inextricable, de ce piège mortel faisant partie inhérente de la nature humaine, la porte de sortie ne saurait se trouver à l’intérieur de ce dilemme. D’où la nécessité de faire référence à une vision transcendantale, telle qu’envisagée au chapitre 12 de ce présent ouvrage.
- ENVISAGER DES ÉLECTIONS,
- REFORMATER LES VIEILLES CONSTITUTIONS,
- NE PAS TENIR COMPTE DU REEL COMPLEXE, MACABRE ET DÉGRADANT DE L’HEURE, tant sur le plan national que mondial,
- FAIRE FI DU MAL SÉCULAIRE HAITIEN A JUGULER,
- SE LAISSER EMBOURBER DANS DES NARRATIFS ONCTUEUX DES USA.
- OSER CROIRE ENCORE A LA BONNE FOI DE NOS POLITICIENS HAITIENS TRADITIONNELS, ET A LA CONSCIENCE NATIONALE DE NOS POPULATIONS ZOMBIFIÉES,
C’est un peu jouer à l’autruche.
A mon avis, il faut envisager les choses dans le temps long, tout en tenant compte des exigences conjoncturelles.
INFORMATION- EDUCATION, EDUCATION, DIFFUSION.
Je crois que c’est là notre partition à nous.
GTG/ 19 fevrier 2025