‘’CAR IL EST ÉCRIT...’’
Au cours d’une rencontre fortuite entre voisins, sublime rencontre où la convivialité, le respect et l’estime mutuels ont trouvé leur place de choix autour d’une table gentiment garnie, à travers une conversation à la fois agréable, détendue et profonde, nous avons, entre autres choses, découvert la beauté et la magnificence de la proclamation du Psaume 133 de la Bible qui stipule :
« Oh ! Qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble! C'est comme l'huile précieuse versée sur la tête qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, et sur le col de ses vêtements... »
Le caractère affinitaire du petit groupe, parents et enfants constituant cette conjonction, a grandement facilité cette symbiose harmonieuse de gestes et de paroles, présente au rendez-vous. Affrodescendants originaires d’Haïti, dépositaires d’une éducation certaine imbibée de références chrétiennes et d’intelligence critique, nous avions, en très peu de temps, réalisé un survol émérite des préoccupations de l’heure, du déroulé exceptionnel et angoissant des évènements de notre monde, de la richesse particulière de notre culture haitienne et surtout de l’inconcevable dégénérescence de notre histoire de peuple.
L’absurdité et la terreur qui s’installent dangereusement dans la Bande de Gaza, dans un conflit inimaginable entre deux peuples frères issus de l’Ancêtre commun Abraham, la Palestine et Israel, cette déplorable situation a également retenue notre attention. Des analyses diverses ont souligné le caractère ésotérique de ce conflit qui fait l’objet d’une vision prophétique clairement consignée dans les écrits bibliques et les sourates coraniques. D’où le libellé de la présente réflexion :’’CAR Il EST ÉCRIT’’ ; Ismael et Israel ne connaitront jamais la paix. Cette troublante conclusion nous ramène å ce fameux dilemme humain dans lequel le destin et le libre arbitre sont en perpétuelle confrontation.
Se pourrait-il qu'une prescription divine soit à la base de cet imbroglio infernal qui semble caractériser la Création depuis le Commencement ? Comment consciemment évoquer le destin pour cautionner toutes ces aberrations qui jalonnent notre trajectoire existentielle, tant sur le plan ondividuel qu’au niveau collectif ? Si tout est écrit d’avance, si nos moindres faits et gestes sont inscrits minitieusement dans des Livres réputés sacrés, et que toutes dérogations seront sanctionnées inexorablement ici-bas pour certains, dans l’eau-delà pour beaucoup, alors ! comment comprendre le libre arbitre, la responsabilité personnelle, la méritocratie, la conscience, la volonté, toutes choses considérées inhérentes à l’essence même de l’humain ?
‘’Nul ne sait, Dieu le sait'' ! Voilà trop souvent la réponse simpliste de nos guides spirituels. Ce qui laisse la porte grande ouverte aux ‘’magouilleurs de tous poils’’ avec des agendas de plus en plus évidents de domination et d’exploitation. Pour ma part, j’ose faire le ‘’pari de la connaissance’’, et m’accrocher irrémédiablement ‘’au devoir d’intelligernce’’. En ceci, je m’associe humblement å la sagesse de Celui qui proclame que : ‘’La vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent...’’ ( Jean 17 :3). Le fruit de la Connaissance c'est la Vie. Il est de plus en plus évident qu’on ne peut connaitre vraiment qu’avec le cœur, à travers une démarche rationnelle et sincère. Puisse-t'il en être ainsi.
GTG/ décembre 2024