LE CULTE DU SANG VERSÉ?
LA VIOLENCE ÉRIGÉE EN SYSTÈME!
Quelle serait l'alternative idéale?
L’analyse minutieuse de l’organisation générale du monde, depuis le commencement jusqu’à aujourd’hui, ne peut nous empêcher de constater avec amertume la méchanceté et l’indécence de ce groupe privilégié d’individus et de pays qui décident de l’avenir de l’Humanité, en toute impunité. Ils appellent cela “ l’Ordre Mondial”.
De quel ordre parle-t’on? A bien y penser, “on n’est pas sorti du bois”, comme disent les Québécois. La loi de la jungle, la loi du plus fort est et demeure d’actualité. Quand quelques voix se lèvent pour crier “Haro sur le baudet”, on s’empresse d’inventer un “nouvel ordre mondial”, pire que le premier.
Entre les deux ordres, beaucoup de tentatives de redressement. Mais ces tentatives se terminent ordinairement, l’histoire nous le confirme, par des désastres incalculables. Guerre après guerre, campagne après campagne, révolution après révolution, tout cela, en définitive, semble ne servir à rien. Et malgré tout, on recommence. Même des « études supérieures » comme la Philosophie, la Théologie prennent souvent la forme que leur imposent ces ordres mondiaux. Qu’on se souvienne de Constantinople, l’Empereur Constantin et son Concile. Qu’on se souvienne de Rome : le Pape-Etat du Vatican, Général en chef des Croisés, livre une guerre sans merci à tous « les païens » qui osent occuper « la terre sainte ». L’ordre musulman, à la suite de son Prophète et sous l’inspiration du Tout-puissant Dieu Allah, égorge littéralement tous « les infidèles ».
Des informations de plus en plus pertinentes exposent clairement la solide mise en place de ce Réseau d’institutions et d’associations, des femmes et des hommes recrutés dans tous les pays et à travers toutes les couches sociales. Gouvernements, Eglises, Armées, Multinationales, tous s’entendent pour livrer un combat sans merci à notre Humanité et pour la diriger selon leur bon vouloir doctrinal.
La peur et la culpabilité sont les armes privilégiées de ces doctrines déshumanisantes qui réduisent Dieu à “l’image et à la ressemblance” de ces conquérants anciens et modernes. Le Dieu Yahvé des Juifs n’a-t’il pas sacrifié son propre fils pour réparer l’offense d’Adam et Eve et ainsi apaiser son courroux. Le sang doit-il couler à tout prix ? L’Immolation et le cannibalisme demeurent aujourd’hui encore des formes rituelles de Spiritualité. Qui sont-ils ces dieux assoiffés de sang, ces ‘’dieux draculéens’’ !!
En fait d’alternative au désenchantement réel de l’homme face à son devenir hypothéqué, la société contemporaine, reflet fidèle de l’ordre mondial, propose de multiples recettes de bonheur qui deviennent pratiquement “monnaie courante”. L’ensemble de ces recettes, proposées en grande partie par l’Occident capitaliste, trouve son point culminant dans ce qu’on appelle: “la Société de Consommation”.
Le slogan inoculé dans le cerveau de nos contemporains, à grand renfort de publicité, c’est qu’il faut absolument “consommer”. Il faut consommer “ à tout prix”, c’est la seule façon de construire “son petit bonheur”. Il faut consommer sans se soucier des conséquences, conséquences pour soi-même, conséquences pour les autres.
Conséquences en amont: des vies humaines, animales, végétales, des générations entières, des environnements équilibrés sont sacrifiés pour la production des “biens de consommation”…
Conséquences en aval: familles démantelées, enfants et vieillards littéralement abandonnés; valeurs traditionnelles de générosité, de solidarité, de partage mises au rencart, rien que pour l’obtention immédiate des richesses et la conservation du pouvoir.
Il faut consommer, même sur le plan intellectuel, émotionnel et religieux, sans poser de question.
Sur le plan intellectuel: Que de choses n’avons-nous pas apprises, tant sur les bancs de l’école que dans la vie courante, qui se sont révélées d’abominables mensonges! Nos cerveaux modernes sont saturés de littératures envahissantes qui n’ont d’autres objectifs que de saupoudrer ces “doctrines salvatrices” qui sont souvent à la base de l’abêtissement humain. Il nous faut décoloniser le savoir, rectifier l’histoire des conquérants et questionner une certaine science monnayable et une « presse de grand chemin » au service des prédateurs.
Sur le plan émotionnel : Un exemple entre mille: les Etats-Unis d’Amérique partent en guerre contre les Terroristes. Immédiatement, les “Mass Media” s’empressent d’accaparer ces évènements traumatisants pour en faire des programmes normaux de diffusion. Assis confortablement sur nos sofas dans nos salons, nous assistons tranquillement et en direct à la guerre où des milliers d’êtres humains, des deux côtés de la barricade, meurent sous nos yeux. Ajouter à cela, les innocentes victimes qu’on appelle gentiment “les dommages collatéraux”. On finit par s’y habituer, et à la longue, cela nous dérange de moins en moins.
Sur le plan religieux : Multiplication des églises et des religions, “modernisation des rituels”, attractions religieuses de plus en plus sophistiquées. Tout est bon, pourvu que cela attire des fidèles et fasse marcher “les affaires”. Des guérisseurs de tous poils, des faiseurs de “miracles”, des “apparitions”, des “révélations”, il y en a pour tous les goûts. Se peut-il que la pandémie COVID-19, avec ses bouleversements inattendus, parvienne à ébranler ces architectures dogmatiques qui n’abritent que des troupeaux d’êtres humains soumis et aliénés ?
En dépit de tout, il est reconnu universellement que la conscience humaine demeure invincible. Au moment où on s’attend le moins, elle peut susciter des réveils exceptionnels même chez des éléments les plus endurcis (individus ou institutions).
Alors, n’y aurait-il pas une alternative à cette succession d’échecs, de déconvenues, de “deblozay” (tumultes) entre les humains depuis que le monde est monde? A bien y penser, la violence et la guerre, quelles qu’elles soient, si justes qu’elles puissent paraître, sont des affronts à l’intelligence humaine équilibrée.
Que ce soit sur le plan individuel ou collectif, que ce soit au niveau des relations internationales, toute brutalité, tout conflit armé et meurtrier demeurent des absurdités indignes de “l’homme civilisé”, civilisé pris dans son sens le plus positif. En effet, le but ultime de la civilisation, c’est de régler les différends “à l’amiable”. La dure réalité historique nous amène à admettre qu’il y a eu, qu’il y a, qu’il y aura toujours des différends entre les individus, entre les peuples, entre les religions, entre les races.
Cela étant, il n’est pas irrémédiable de régler tout différend par la violence et la guerre. Il existe, sans nul doute, moult alternatives à ces dispositions extrêmes et dévastatrices. L’intelligence humaine, dans une recherche en profondeur, peut parvenir à des solutions étonnamment efficaces pour régler toutes sortes de conflits. Cette démarche qui, à la longue, est devenue une science, a pris: le nom de DIPLOMATIE, CONCILIATION pour ce qui concerne les relations internationales, et l’épithète de BONNE ÉDUCATION ou de BONNES MANIÈRES dans les rapports entre individus.
L’utilisation intelligente du dialogue est la clef de cette science. Au point de départ, il convient de réunir les critères de base du dialogue, tels : le respect mutuel, l’écoute attentive, le partenariat authentique, le partage équitable, en un mot la Justice.
Je parle et tu m’écoutes. Tu parles et je t’écoute.
Nous nous respectons mutuellement.
Alors l’entente, la paix et le bien-être seront notre partage.
GTG/ MAI 2021