Par le Prof. Gérard Gène
Automne 2008
Ruthy Charlot, une fille modèle
Lorsque Anicet, l’âme damnée de l’Empereur Néron se présenta chez Agrippine pour l’assassiner, celle-ci, en apercevant son bourreau, s’écria : « Si c’est mon fils Néron qui t’envoie, alors, frappe-moi au ventre, oui, au ventre ! » En effet, certains enfants maudits, enveloppés d’anathèmes comme Néron, brisent le cœur de leurs parents et couvrent, par leurs conduites parfois ignobles, le nom et la réputation de toute la famille, sous le voile de la honte.
Il en est heureusement qui brillent de mille feux, comme des étoiles de première grandeur au firmament des nobles destinées humaines. Tous les parents de l’univers se sentiraient honorer d’engendrer de tels trésors ! Or, justement, Ruthy Charlot fait partie de cette éblouissante catégorie. Dans ce monde troublé et désemparé par les nouvelles catastrophiques qui s’accumulent chaque jour, cette jeune fille cultive, avec une rare habileté, les principes et les valeurs morales de ses parents. Ensemble, ils ont fait l’expérience, ô combien enrichissante ! que les connaissances acquises, et toutes les possibilités que la vie nous offre, peuvent nous propulser vers l’épanouissement intégral de notre être, lorsqu’elles sont gérées, et comptabilisées par Dieu lui-même. Cette merveilleuse réalité, pour plus d’un cependant, n’est qu’une pure folie, une simple vue de l’esprit.
C’est à la lumière de cette fantastique vision des choses, que Ruthy Charlot a offert sa collaboration à son père Jean-Baptiste Luc Charlot M.D. pour écrire ce livre qui fait les délices de tous les lecteurs cultivés qui l’ont consulté : SAVING HAÏTI / SAVING THE WORLD. Sa maîtrise en Sciences a été pour elle un véritable atout pour aborder, sans aucun complexe, des sujets aussi controversés que la religion et le vodou, tout en faisant un clin d’œil dans le cadre d’un panorama bien planté de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, et d’Haïti.
Bravo Ruthy Charlot! Tu apportes une bouffée de fraîcheur et de l’espoir dans le cœur de certains Américains, qui semblent oublier la grande devise des Pères de la nation américaine, qui se résume en quatre mots magiques: « IN GOD WE TRUST »
Gérard Gène