Incandescence Par Frankétienne

Extrait du Nouvelliste

Frankétienne : un homme de foi, un homme de dieu

« Incandescence » est le titre du tout dernier livre de l’illustre écrivain haïtien Frankétienne. Âgé de 83 ans, Franketienne proclame fortement, dans ce texte, sa foi en dieu, sa compréhension de la spiritualité, sa philosophie de la mort et son exécration de ce qu’il appelle le serpent satanique.

Publié, le 2019-05-15 | Le Nouvelliste

« Incandescence », côté parti pris stylistique, est un livre-spirale. Une spirale chère à Frankétienne. Une spirale/genre littéraire qu’il a créée, au début des années 60, avec ses amis écrivains Jean-Claude Fignolé et René Philoctète principalement.

Une œuvre spirale est une œuvre conçue et écrite de manière que son déploiement soit comme celui de la vie. Dans une interview accordée à la revue Dérives, Frankétienne définissait le spiralisme comme « une méthode d’approche pour essayer de saisir la réalité qui est toujours en mouvement…La spirale est comme une respiration ».

« Incandescence » est à cet égard d’un éloquent spiralisme. Le livre est conçu tel un palais à 365 portes. On y rentre par le caprice que l’on veut. Mais on y verra, à chaque entrée, sur chacune des pages, un Frankétienne agenouillé aux pieds de son dieu.

Tout un culte à l’énergie-source

Dans « Incandescence », dieu prend plusieurs appellations sous la plume de Frank. Il est l’énergie source, l’intelligence universelle, la divine énergie universelle, le seigneur de l’univers, le seigneur d’amour et de douleur sainte, le Christ glorieux. Un christ glorieux qui est, nous dit l’écrivain, « tout, qui était tout, qui vient du tout, qui est en tout et qui sera le tout pour des siècles et des siècles ».

Frankétienne prend à cœur de déclarer devant ce constat : « Je suis un être de foi. Passionnément la foi. Obstinément la foi. Indissociablement la foi et violemment la foi dans l’éternelle alliance de la chair du verbe et de l’esprit divin pour la mystérieuse texture de la vérité vertigineuse. »

Le dieu de Frankétienne exerce non seulement un management du tout, mais il permettrait selon l’auteur de « casser la volupté de l’orgasme et d’enrayer les morsures contaminatrices du serpent satanique ». Un serpent satanique qui ne ferait, toujours selon l’octogénaire, que lâcher sur le monde misère, guerre abominable, barbarie dévastatrice, terreur sans nom.

Frankétienne face à la mort et le big bang

« Il n’y a pas eu qu’un big bang. Il n’y a pas eu de premier big bang. Les 13 milliards 800 millions d’années dont font mention de nombreux astrophysiciens ne concernent que notre univers limité aux confins des éventuelles et possibles observations instrumentales. » Voici la compréhension que Frankétienne nous livre du big bang dans « Incandescence ».

 L’auteur est dans l’idée que la constitution de notre univers est une donnée indéchiffrable jusque-là par les progrès des sciences en la matière. L’univers est un mystère intarissable, poursuit-il. Pour, tout de suite, dans la page d’après, s’agenouiller pour balbutier que « la foi est la manifestation d’un jet lumineux issu des profondeurs…de l’être ».

Pour Frankétienne, « nulle part dans le cosmos, il n’y a de matière inerte », par conséquent, tout ce qui vit est immortel. La mort, au fait nous dit l’auteur de Ultravoval, n’est qu’un brusque changement de fréquence vibratoire ; un peu comme qui dirait notre énergie changerait de forme, subirait une mutation cosmique et partirait évoluer du même coup dans un nouvel ordre du réel. Nous serions donc de ce point de vue incapables d’être atteints par la mort.

« Incandescence »

164 pages qui mettent en mouvement un Frankétienne en totale apesanteur spirituelle. Un Frankétienne à la voix prophétique. Un Frankétienne qui n’ouvre aucune brèche à une parole agnostique, athée, aux défaillances possibles du phénomène « dieu ». Un Frankétienne seul, debout dans la vieillesse, habité, que dis-je, possédé par la foi, celui qui croit tout de même que « chacun aura son naufrage et son effondrement ».

Dans « Incandescence », dieu prend plusieurs appellations sous la plume de Frank. Il est l’énergie source, l’intelligence universelle, la divine énergie universelle, le seigneur de l’univers, le seigneur d’amour et de douleur sainte, le Christ glorieux. Un christ glorieux qui est, nous dit l’écrivain, « tout, qui était tout, qui vient du tout, qui est en tout et qui sera le tout pour des siècles et des siècles ».

Frankétienne prend à cœur de déclarer devant ce constat : « Je suis un être de foi. Passionnément la foi. Obstinément la foi. Indissociablement la foi et violemment la foi dans l’éternelle alliance de la chair du verbe et de l’esprit divin pour la mystérieuse texture de la vérité vertigineuse. »

Le dieu de Frankétienne exerce non seulement un management du tout, mais il permettrait selon l’auteur de « casser la volupté de l’orgasme et d’enrayer les morsures contaminatrices du serpent satanique ». Un serpent satanique qui ne ferait, toujours selon l’octogénaire, que lâcher sur le monde misère, guerre abominable, barbarie dévastatrice, terreur sans nom.

Frankétienne face à la mort et le big bang

« Il n’y a pas eu qu’un big bang. Il n’y a pas eu de premier big bang. Les 13 milliards 800 millions d’années dont font mention de nombreux astrophysiciens ne concernent que notre univers limité aux confins des éventuelles et possibles observations instrumentales. » Voici la compréhension que Frankétienne nous livre du big bang dans « Incandescence ».

 L’auteur est dans l’idée que la constitution de notre univers est une donnée indéchiffrable jusque-là par les progrès des sciences en la matière. L’univers est un mystère intarissable, poursuit-il. Pour, tout de suite, dans la page d’après, s’agenouiller pour balbutier que « la foi est la manifestation d’un jet lumineux issu des profondeurs…de l’être ».

Pour Frankétienne, « nulle part dans le cosmos, il n’y a de matière inerte », par conséquent, tout ce qui vit est immortel. La mort, au fait nous dit l’auteur de Ultravoval, n’est qu’un brusque changement de fréquence vibratoire ; un peu comme qui dirait notre énergie changerait de forme, subirait une mutation cosmique et partirait évoluer du même coup dans un nouvel ordre du réel. Nous serions donc de ce point de vue incapables d’être atteints par la mort.

Dans « Incandescence », dieu prend plusieurs appellations sous la plume de Frank. Il est l’énergie source, l’intelligence universelle, la divine énergie universelle, le seigneur de l’univers, le seigneur d’amour et de douleur sainte, le Christ glorieux. Un christ glorieux qui est, nous dit l’écrivain, « tout, qui était tout, qui vient du tout, qui est en tout et qui sera le tout pour des siècles et des siècles ».

Frankétienne prend à cœur de déclarer devant ce constat : « Je suis un être de foi. Passionnément la foi. Obstinément la foi. Indissociablement la foi et violemment la foi dans l’éternelle alliance de la chair du verbe et de l’esprit divin pour la mystérieuse texture de la vérité vertigineuse. »

Le dieu de Frankétienne exerce non seulement un management du tout, mais il permettrait selon l’auteur de « casser la volupté de l’orgasme et d’enrayer les morsures contaminatrices du serpent satanique ». Un serpent satanique qui ne ferait, toujours selon l’octogénaire, que lâcher sur le monde misère, guerre abominable, barbarie dévastatrice, terreur sans nom.

Frankétienne face à la mort et le big bang

« Il n’y a pas eu qu’un big bang. Il n’y a pas eu de premier big bang. Les 13 milliards 800 millions d’années dont font mention de nombreux astrophysiciens ne concernent que notre univers limité aux confins des éventuelles et possibles observations instrumentales. » Voici la compréhension que Frankétienne nous livre du big bang dans « Incandescence ».

 L’auteur est dans l’idée que la constitution de notre univers est une donnée indéchiffrable jusque-là par les progrès des sciences en la matière. L’univers est un mystère intarissable, poursuit-il. Pour, tout de suite, dans la page d’après, s’agenouiller pour balbutier que « la foi est la manifestation d’un jet lumineux issu des profondeurs…de l’être ».

Pour Frankétienne, « nulle part dans le cosmos, il n’y a de matière inerte », par conséquent, tout ce qui vit est immortel. La mort, au fait nous dit l’auteur de Ultravoval, n’est qu’un brusque changement de fréquence vibratoire ; un peu comme qui dirait notre énergie changerait de forme, subirait une mutation cosmique et partirait évoluer du même coup dans un nouvel ordre du réel. Nous serions donc de ce point de vue incapables d’être atteints par la mort.

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