LA RACE DES “COMMANDEURS’’ REFUSE DE MOURIR
7 février 2024, date éminemment significative dans l’histoire contemporaine de notre République, a reçu un retentissant camouflet de la part des différents acteurs de la vie nationale. L’indignation, si ce sentiment existe encore chez nous, est à son comble : la race des commandeurs refuse de mourir. ‘’Si le blanc décide et déclare que tu es mort, je ne peux rien pour toi, mon frère’’. Je suis bien obligé de t’enterrer vivant ; je ne fais que mon travail pour lequel je suis payé’’.
Voilà ce à quoi nous assistons en ce jour mémorable où nous devrions célébrer la victoire du peuple haïtien sur la dictature.
Nous nous déchirons les vestes en conjectures de toutes sortes, en oubliant que cet état de choses n’a rien de nouveau. Les Esclavagistes des temps anciens ont sélectionné et utilisé ‘’les Commandeurs’’, des esclaves robustes et bien nourris chargés de mater leurs congénères récalcitrants. Les Colonialistes, à leur tour, ont fait preuve d’ingéniosité pour détecter les ‘’Collaborateurs’’, des nationaux utiles à l’implantation de la nouvelle politique plus subtile d’exploitation, en cohérence avec les narratifs plus commodes de l’époque.
Quant aux Néocolonialistes, évoluant dans l’Univers moderne du Mondialisme capitaliste, ils se sont organisés pour formater rapidement tout un régiment de ‘’Robots programmés’’, dénués de tout sentiment d’appartenance et de souci du bien commun. On retrouve ces derniers dans toutes les officines des Pouvoirs locaux et à l’intérieur des Grandes Assemblées et Institutions Internationales.
Notre chère et unique Haïti n’échappe guère à cette mise en place impérialiste des Oligarques qui ne se gênent d’aucun scrupule pour asseoir leur ‘’Domination planétaire’’. Est-il possible que ‘’nous soyons tous des pions ‘’ (Sénateur Jacques Sauveur Jean), faisant partie de la race des ‘’Commandeurs’’ et pérennisant cette engeance répugnante ? Alors, 1804 n’aurait-il été qu’un simple accident de l’histoire, comme le proclament les détracteurs ?
Cette date du 7 février 2024 ne pourrait-elle pas être, comme le fut 1804, la grande surprise de l’histoire exécrable d’aujourd’hui, surprise qui entonnerait à gorge déployée ‘’le chant du cygne’’ pour tous les Commandeurs, les Collabos et les Valets-robots du Monde entier ? Ne craignons plus les Prédateurs. Se sous-estimer est le plus grand des handicaps! La nouvelle intelligence, la détermination, la démographie, nos ressources naturelles sont nos principaux atouts dans ce nouveau combat à finir.
GTG/ 7 février 2024