LE SALUT D’HAITI VIENDRA DU ‘’MONDE D’EN DEHORS’’
Hier, j’ai affirmé :
En dépit des tergiversations locales, régionales et mondiales, une autre société haïtienne est possible en Haïti. Il faut reconnaitre que les tenants du statu quo, les prédateurs de tous poils, les codificateurs du Désordre Mondial qui repose essentiellement sur l’exploitation éhontée de l’humain et de la Nature, ces ‘’empires malveillants’’ et leurs valets nationaux sont prêts à tout pour pérenniser leur hégémonie. On assiste, en effet, tant sur le plan national qu’au niveau mondial, à des alliances conjoncturelles et pernicieuses ; on enregistre toutes sortes d’accords et d’arrangements incongrus sans aucune retenue d’ordre éthique ou diplomatique. Tout cela se passe à Port-au-Prince.
Aujourd’hui, je confirme et je signe :
Depuis déjà fort longtemps, et plus précisément à l’heure actuelle, la République de Port-au-Prince est irrécupérable. Comme quasiment toutes les grandes Capitales du monde, cette ville a développé dans son sein des situations absurdes, une mentalité mafieuse et des comportements inhumains intolérables. La prolifération des gangs armés et leurs accointances avec des personnalités du monde politique et du secteur économique ont fini par créer un environnement délétère invivable dans toutes les agglomérations de la Capitale. La gangrène de la haine et de la violence s’installe définitivement et s’intensifie dans toutes les aspérités du tissu social de notre capitale ; du Chef suprême du pays jusqu’au plus humble des gouvernés, tout est réduit à une question de satisfaction personnelle de bas étage. Toute considération relative au bien-commun, au partage, au civisme, à la convivialité n’a plus grand écho auprès des Port-au-princiens qui, pour une grande majorité, s’adaptent à toutes les ignominies. C’est la déchéance quasi-totale.
Alors,
Le salut d’Haïti, s’il y a encore lieu d’en parler, ne pourrait venir que du ‘’Pays d’en-dehors’’ en général, du Grand Nord et de la Diaspora, en particulier. En effet, ces repères précités recèlent heureusement encore ‘’un petit reste’’, de vaillantes citoyennes, de généreux patriotes, disposés et disponibles pour redresser la barque nationale en pleine dérive.
Pour ce faire, Il est indispensable d’envisager ce nouveau type d’haïtienne et d’haïtien, habité à la fois par le sentiment d’appartenance et le souci du bien commun:
- Appartenance à cette NATION-NÔTRE, drapée dans son histoire unique et fantastique et soupirant après un futur rayonnant de lumière.
- Souci du Bien commun, qui est à la base de toute société organisée, imprégnée du devoir de veiller à l'épanouissement de tous ses citoyens
Un important travail d’éducation, de sensibilisation, de planification s’avère également indispensable.
GTG/ février 2024