Réfugié, Mon Frère
Réfugié, mon frère,
Je ne sais d’où tu viens
Et j’ignore où tu vas;
Sur la route du monde j’ai entendu tes pas,
Pas trop loin devant moi.
Réfugié, mon frère,
Exilé du Lointain, la terre t’appartient.
Tu réclames ta vie enfouie sous les décombres,
Tout en fuyant la mort cachée dans les pénombres.
L’ignorance, la peur et le doute t’enchaînent.
Tu cherches ta lumière enterrée par la haine;
Réfugié, mon frère,
Exilé du lointain, la terre t’appartient.
Nous sommes tous voyageurs sur les chemins du monde,
Et nos vies s’entrelacent en lignes vagabondes,
Sans rime ni raison.
Réfugié, mon frère,
J’ose te demander de ne pas oublier
Ce que tu portes en toi d’humaine dignité.
Quel que soit ton refuge et en dépit des lois,
Mon frère, tu es chez toi.
Tu es chez toi.
*Mon frère, nous sommes tous voyageurs…
Nous sommes tous voyageurs sur les chemins du monde.
-Gabriel T. Guillaume Octobre 2017