On va où, là?

ON VA OÙ, LÀ?

Cette expression populaire ivoirienne conviendrait très bien aux circonstances dans lesquelles   sont engluées nos réalités politiques actuelles. Le fait de jouer à l’autruche et de prétendre ne pas comprendre ce qui se passe dans nos relations tant nationales que mondiales, c’est encore faire preuve d’irresponsabilité ou de méchanceté évidente. C’est même une absurdité intellectuelle, un blasphème contre le simple bon sens.

1.- Répéter ‘’ad nauseam’’ qu’Israël a le droit de se défendre face aux interventions terroristes de Hamas, pendant qu’on fait sembler d’ignorer toute la problématique qui enveloppe le conflit israélo-palestinien, c’est malheureusement confirmer une fois de plus cette maxime bien connue :’’La raison du plus fort est toujours la meilleure’’. Jusques à quand et à quel prix ?

2.- Que des Puissances prédatrices s’érigent en gendarmes du Monde et poussent l’audace jusqu’à dicter des leçons de morale et de démocratie aux petits pays tout en flirtant sans aucune gêne avec des États totalitaires utiles à leurs intérêts.  Ouf !

3.- Que des Organisations Internationales de l’ONU (Organisations des Nations Unies), conçues et mises en place pour parer justement aux dérapages et aux brigandages inévitables de certains États, se fassent les complices de ces derniers pour imposer des solutions abracadabrantes, tels l’Invasion, l’Occupation, des Assassinats, des Élections frauduleuses, des Missions dévoyées de Paix, comme dans le cas de la Libye, d’Haïti, etc… On va où, là ?

4.- Que dire enfin de ces Institutions et de ces Personnalités désignées comme des références morales, qui font littéralement fi de leur vocation première pour concevoir des narratifs incongrus cousus de fil blanc, ou tout simplement pour se livrer tête baissée dans des combines de bas étage, afin de consolider les magouilles des décideurs politiques ou économiques.

On critique, on dénonce, on vilipende, on s’insurge. Hélas ! Pour beaucoup, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant, aucune conscience équilibrée ne saurait admettre de telles forfaitures. Le mensonge cent fois répété finit par s’imposer comme vérité. On va où, là ?

Faut-il encore espérer contre toutes espérances ?

GTG /  25 octobre 2023

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